Depuis quelques années, la préservation de l’environnement est devenue un enjeu planétaire. Après de nombreuses conventions, les pays européens commencent désormais à adopter des mesures drastiques pour contrer l’effet du réchauffement climatique. Pour sa part, la Grande-Bretagne vient de confirmer l’interdiction à la vente des véhicules à moteur thermique.
La Grande-Bretagne concrétise sa politique zéro émission
En 2017, la Grande-Bretagne avait déjà annoncé son intention de bannir les voitures à essence et diesel d’ici 2040. Pourtant, le Premier ministre a pris ses homologues européens de cours dans la soirée du 17 novembre 2020. En effet, le projet sera devancé de 10 années par rapport à la date prévue. À cet effet, la proscription débutera dès l’année 2030. Il s’agit d’un mouvement difficile à suivre pour les autres membres du G7. Pour la France par exemple, l’échéance établie est en 2035.
Quelles stratégies pour réussir le pari ?
Pour réussir la transition, la Grande-Bretagne procèdera en deux temps. D’abord, la prohibition concernera les voitures hybrides à court terme. Elles pourront toujours circuler sur le territoire entre 2030 et 2035. Cependant, il faudrait que les prototypes répondent à certaines spécificités en matière d’autonomie. En clair, une voiture hybride peut rester dans la course si le modèle était apte à parcourir une distance significative. Ensuite, les seuls véhicules qui possèdent la permission de circuler seront les voitures électriques. À compter de 2035, les Britanniques sont donc dans l’obligation d’acquérir un véhicule et utilitaire neuf.
Que savoir côté financement ?
Le projet réclame un budget conséquent. Le gouvernement est conscient de ce facteur. Il est par exemple nécessaire de bâtir différentes infrastructures pour accueillir les véhicules électriques. Ces dernières devront même être rechargées dans des stations dédiées. Pour répondre à ce besoin, le gouvernement Boris Johnson prévoit un investissement prohibitif de 1,8 milliard de livres. Les automobilistes quant à eux recevront une allocation pour changer leur véhicule. Une enveloppe de 582 millions de livres y est même allouée. Le projet est d’autant bénéfique pour réduire le taux de chômage. Selon les estimations, le passage créera 169 000 emplois directs et indirects. L’attribution de 500 millions de livres sterling a été évoquée à cette fin.